Vous avez fait vos devoirs. Vous avez effectué des recherches approfondies sur la race. Vous avez contacté des clubs de race. Vous vous êtes rendus à des expositions et vous avez rencontré des éleveurs. Vous avez versé un acompte, et finalement, vous avez acheté un magnifique chiot. Tous n’ont que des compliments pour votre toutou et vous savez qu'il est adorable, alors pourquoi vous sentez-vous si accablé, anxieux, rempli de regrets ou même quelque peu déprimé?
Mais si vous avez le blues du chiot, il y a de bonnes nouvelles. Ce trouble peut tout simplement être le résultat d'un changement important de mode de vie qui ne dure généralement que deux à trois semaines.
Regardons les choses en face. Lorsque nous envisageons l'acquisition d'un chiot, nous imaginons les moments agréables : les promenades au soleil, les cours d’entraînement, les câlins sur le canapé et cette odeur de chiot si attachante. Nous n'imaginons pas toujours l'autre facette d’être propriétaire d'un
chiot : les nuits sans sommeil, les objets ruinées, les dégâts sur les tapis.
Je trouve que le blues du chiot affecte plus souvent les nouveaux propriétaires et les personnes qui n'ont pas eu de chiot depuis belle lurette. Elle naît du souci pour l'animal et de la compréhension soudaine du fait qu'il faut beaucoup de travail pour élever un chien qui soit un bon membre de la famille et un bon voisin. Je me demande souvent si les chiens ne sont pas « conçus » pour nous rappeler que les bons moments, et qu'au moment de leur décès, tellement de temps s'est écoulé que les souvenirs de ce qu’est la réalité d’un chiot sont flous, tendres et mignons. J'ai remarqué que plus j'ai eu de chiots, moins je suis choqué par le travail que cela comporte, car les souvenirs sont plutôt récents.
La meilleure façon d'éviter ou de minimiser le blues du chiot ou la déprime qui suit souvent l'achat d'un chiot, est d'être extrêmement bien préparé. La première étape consiste à choisir une race qui convient à votre mode de vie. Cela implique d'être très honnête quant à la taille d'un chien adulte que vous pouvez supporter et aux exigences en matière d'exercice que vous êtes en mesure de respecter. Bien que tous les chiots présentent des comportements similaires, les caractéristiques de la personnalité d’une race finiront par apparaître et, espérons-le, correspondront à vos goûts. Il est également essentiel d'acheter un chiot auprès d'un éleveur réputé qui vous soutiendra tout au long de la vie de votre chien. En cas de doute, il pourra également vous réconforter en vous rappelant que de nombreuses personnes lui ont proposé d'acheter un chiot, mais qu'il vous a choisi parce qu'il savait que vous étiez capable de lui offrir une belle existence. Garder le contact avec l'éleveur de votre chien est également très utile lorsque vous avez besoin d'entendre que ce que fait votre chiot est « tout à fait normal ». Les préparatifs financiers sont aussi essentiels. Les chiots ne sont pas bon marché, tout comme les fournitures et les soins vétérinaires nécessaires pour les garder heureux et en bonne santé. Acheter 95 % de ce dont vous aurez besoin avant l'arrivée du chiot vous aidera à atténuer le choc. Je pense que le fait de disposer de la cage du chiot, de l'enclos d’exercice et des bols avant que le chiot n'arrive à la maison vous aidera avec l’adaptation en établissant un espace pour le chiot (en plus d’ajouter au plaisir de l’anticipation).

Si vous avez le blues du chiot, il est important de prendre des mesures. Tout d'abord, vous devez reconnaître que vos attentes sont probablement irréalistes. L'apprentissage de la propreté ne se fait pas du jour au lendemain, mais plutôt après des semaines, voire des mois. Il y aura des jours de succès suivis de quelques retours en arrière, mais le chiot y arrivera tant que vous restez cohérent, que vous respectez un programme, que vous gardez un œil sur lui et que vous récompensez le comportement souhaité.
Les chiots mettent tout à la bouche, alors ayez toujours un jouet à portée de main pour leur montrer ce qui est approprié à mâcher. Vos mains font partie de cette catégorie de ce que les chiots mettent à la bouche, et les morsures de ces petites dents pointues sont assez douloureuses. Vous pouvez en apprendre plus sur l'inhibition de la morsure en lisant ce
blogue.
N’oubliez pas la cage! Pour le bien de votre chiot, pour le bien de votre propriété, et pour le bien de votre santé mentale... Les chiots ont besoin d'un endroit sûr où ils peuvent se reposer et se ressourcer. C'est précisément ce que permet une cage.
Cliquez ici pour en savoir plus sur l’utilisation de la cage.

Maintenant, allez dormir. Personne ne prend de décisions importantes après deux heures de sommeil. Les premières nuits avec un chiot sont les plus difficiles. Le chiot est habitué de dormir avec ses compagnons de portée et maintenant il est tout seul. Si un chiot m'empêchait de dormir la nuit, j'apportais la cage ou son enclos dans ma chambre. Le confort d'entendre des humains à proximité aide généralement. Si votre projet est de faire dormir le chien ailleurs dans la maison, vous pouvez déplacer la cage ou l'enclos d'un pied par jour vers l’endroit désiré.
Il est essentiel de prendre note des petites victoires lors du dressage d'un chiot. Tenez un journal (utilisez le bloc-notes de votre téléphone intelligent). Notez le nombre d'accidents que le chiot a par jour et le nombre de fois qu'il se réveille la nuit, puis revenez en arrière quelques semaines plus tard. Vous finirez par remarquer des améliorations importantes, vous serez fier du chemin parcouru à deux et vous serez motivé pour continuer.