Le CCC déçu par l’interdiction récente de la coupe de la queue en C.-B.
Le Collège des médecins vétérinaires de la Colombie-Britannique a voté en faveur de l’Interdiction de la coupe de la queue des chiens à partir du 8 novembre 2016, et le CCC en est profondément déçu.
Le CCC, en dépit de l’interdiction, continue d’appuyer les éleveurs dont les races dont la queue est traditionnellement coupée ainsi que les vétérinaires qui sont en mesure d’offrir cette procédure. Les éleveurs des chiens de race pure apprécient les compétences et l’expertise de leurs vétérinaires et sont conscients que lorsque l’intervention est pratiquée par un médecin vétérinaire, ils ont l’assurance qu’elle a été effectuée dans les meilleures conditions possibles.
L’annonce de l’interdiction récente a généré plusieurs demandes des médias, et notre position est claire : nous préconisons la liberté de choix.
Les queues coupées font partie de l’histoire de bon nombre de races de chiens de race pure. Notre politique maintient qu’une telle procédure n’est pas esthétique, mais plutôt une partie intégrale de l’hygiène et et la sécurité de la race :
La coupe de queue et l’ablation des ergots sont effectuées pour des raisons de sécurité chez les races de chiens de travail et pour des raisons d’hygiène chez d’autres races. Elles préviennent les blessures et favorisent l’élevage hygiénique. La coupe de queue et l’ablation des ergots chez les jeunes chiots sont comparables aux pratiques semblables dans l’industrie des productions animales.
Le CCC reconnait le besoin de réévaluer les standards de races au fur et à mesure que les valeurs sociales évoluent. Nous travaillons actuellement sur la mise à jour des standards de race qui incluent la coupe de la queue. En fin de compte, notre Club estime que l’interdiction de la coupe de queue ne mettra pas fin à ces pratiques puisque ces services continuent d’être offerts en Ontario et en Alberta ainsi que dans de nombreux autres pays, y compris les États-Unis.
Joan Bennett, membre du Conseil du CCC représentant la Colombie-Britannique dit : « Les éleveurs membres du CCC ont raison d’être préoccupés par cette interdiction. Ils connaissent leurs races mieux que quiconque et ils comprennent qu’une telle pratique peut s’avérer nécessaire pour assurer la santé et la sécurité de ces races. »