Parmi les Top Dog qui sont chefs de file dans leurs disciplines respectives, il y en a quelques-uns qui se démarquent en faisant figure de proue dans plus d’un sport. C’est pour ces champions que la catégorie Top Dog multidisciplinaire a été créée. Les Top Dog multidisciplinaires célèbrent la polyvalence de nos compagnons canins en offrant une reconnaissance aux équipes qui ont atteint le statut de Top Dog dans deux disciplines ou plus aux niveaux de la race, du groupe, ou toutes races.
Nous avons eu un bref entretien avec Marissa Armstrong, propriétaire et manieuse de
Ch. Naku’s Major Dutch Shaefer CGN, CD, RAE2, classé 9
ème toutes races, 1
er chien de travail et 3
ème eurasier de l’exposition. Marissa nous a livré ses commentaires sur l’exploit que représente un classement Top Dog multidisciplinaire.
Comme de nombreux membres du Club, Marissa est très fière de mettre en avant la qualité exceptionnelle de la conformation de son chien dans l’enceinte d’exposition, et tout aussi heureuse de vanter l’excellence de ses prestations dans un événement de performance qui exige des compétences essentielles au rôle originel de sa race. Elle partage avec nous quelques trucs et astuces sur l’entraînement requis pour concourir dans deux sports.
Pourquoi estimez-vous qu’il est important d’être multidisciplinaire?
Il est important de révéler la structure et la conformation correctes d’un chien, mais je crois qu’il est tout aussi important de démontrer qu’il a le tempérament et la volonté d’accomplir les tâches inhérentes à sa race. Bien sûr, chaque race est différente. L’eurasier, pourtant un chien de travail, est surtout élevé comme chien de compagnie. J’ai supposé que s’il était un bon chien de compagnie, il aurait la volonté de plaire et de s’enthousiasmer peu importe l’activité, et c’est ce qui est arrivé!
Y a-t-il des difficultés associées à l’entraînement pour une variété de sports?
Quelles sont les différences dans les préparatifs pour la participation aux deux sports?
Je n’ai pas jusqu’à maintenant eu de problèmes majeurs. Certes, au début le chien était un peu confus, mais une fois lancés dans les deux disciplines, nous n’avons pas vraiment connu de difficultés ou d’obstacles, comme par exemple s’asseoir dans l’enceinte d’exposition ou ne pas suivre un commandement en rallye.
Lorsqu’il porte son collier de conformation, il sait qu’il doit se tenir et se déplacer d’une certaine manière. Avec le collier de rallye, il reconnaît devoir utiliser des compétences différentes pour accomplir les exercices. Un équipement distinct et propre à chaque discipline lui dicte ce qu’il doit faire. Il est arrivé que nous participions à la fois en conformation et en rallye lors d’une même journée, et tout s’est très bien passé.
Aux expositions, avant d’entrer dans l’enceinte nous pratiquons le debout et les allers-retours. En ce qui concerne le rallye, nous jetons un regard sur le parcours et faisons quelques-uns des exercices avant de débuter. Il fait rapidement la différence entre les deux sports.
Avez-vous une philosophie générale sur l’entraînement?
Je ne suis pas experte. Il s’agit du premier chien avec qui je travaille de cette façon, mais j’essaie de toujours assurer que tout se déroule de façon positive et qu’il s’amuse. Avec cette race, il est important qu’il y prenne plaisir si je veux qu’il participe. S’il s’ennuie ou ne s’amuse pas, mieux ne vaut pas essayer d’en faire davantage ce jour-là.
Des conseils pour les nouveaux venus au sport ou pour ceux qui songent à une nouvelle discipline?
Si vous ne faites que débuter, l’idéal est de prendre des cours avec un instructeur que vous admirez. Lorsque vous suivez une formation avec un entraîneur qui partage votre philosophie et qui comprend votre approche et votre chien, le progrès et les réussites suivront.
Si c’est une autre discipline qui vous attire, n’hésitez pas. Tentez le coup pour voir jusqu’où ça ira. Vous seriez surpris de voir à quel point un chien peut s’adapter aux nouveautés même s’il pratique la même routine depuis un certain temps.
