
Un chien bien entraîné possède un attrait universel sans pareil. Les compétitions d’obéissance et les démonstrations canines sont toujours parmi les événements les plus populaires aux foires et aux festivals partout au pays, et nous sommes nombreux à nous rappeler les prestations spectaculaires de Lassie, du « Littlest Hobo », de Winn-Dixie et de Beethoven.
Tout au long de l’histoire de l’interaction entre l’homme et le chien, sur toute la planète et pour une multitude de fonctions, un certain degré d’entraînement s’est avéré nécessaire dans leurs rapports quotidiens. Au début, c’était surtout pour assister l’homme, par exemple en rapportant le gibier du chasseur, ou en guidant le troupeau du berger.
L’entraînement a été standardisé en Allemagne au début du 20
ème siècle lorsqu’on a commencé à utiliser les chiens pour le travail policier et pour poursuivre l’effort de guerre. On faisait appel aux chiens de travail provenant de races diverses telles le berger allemand, le pinscher Doberman, le terrier Airedale et autres pour trouver les soldats blessés, transmettre les messages et chasser les rats dans les tranchées. Leur aptitude à remplir ces rôles était évaluée en leur faisant exécuter des exercices tels la marche au pied, les rapports, les sauts, et par leurs réactions aux commandements de base : assis, couché, reste et viens. Ces tests ont donné naissance aux compétitions d’obéissance.
Aujourd’hui, le sport d’obéissance encourage et favorise le perfectionnement et démontre la capacité et la volonté du chien à faire équipe avec le manieur; la preuve et une célébration du lien entre l’homme et le chien.
Tout a commencé avec un caniche et un rêve
De ce côté de l’Atlantique, c’est une éleveuse de grands caniches, Helen Whitehouse Walker, qui fut à l’origine du développement des concours d’obéissance. Aux États-Unis au début des années 1930, Mme Walker a voulu prouver que sa race était non seulement des plus belles, mais aussi très faciles à entraîner. Elle a fait appel à l’aide de Blanche Saunders, spécialiste dans l’entraînement des chiens, pour entraîner ses caniches et elle a encouragé les clubs canins à ajouter des épreuves d’obéissance lors de leurs événements. Le premier concours a eu lieu en 1933, et une seule classe était offerte. En 1937, pour promouvoir le sport et faire valoir les avantages de l’entraînement de chiens, Walker et Saunders ont voyagé d’état en état pour présenter des démonstrations d’obéissance avec leurs caniches. Des prestations de caniches ont alors pris un essor et ont pu être appréciées lors d’événements publics tenus partout au pays, ouvrant la voie pour ce qui est devenu aujourd’hui un sport accueillant et inclusif.
Un regard plus approfondi sur l’obéissance
Le Club Canin Canadien a introduit les concours d’obéissance en 1944. L’obéissance est un sport pour tous les chiens, qu’ils soient de race croisée ou de race pure. Les exercices, même aux niveaux avancés, peuvent être maîtrisés par les chiens de tous types et de toutes tailles, depuis le long dachshund bas sur pattes jusqu’au majestueux grand danois. Les équipes chiens et manieurs sont évaluées sur leurs propres performances, et non en compétition avec les autres.
Chaque niveau d’obéissance a une série spécifique d’exercices et le chien doit, à tous les niveaux, obtenir une « patte » de qualification (un pointage d’au moins 170 points sur un total de 200 points) lors de trois concours différents pour se mériter un titre.
Les trois niveaux de compétition sont :
La classe novice : On s’attend à ce que le chien puisse effectuer une marche au pied, s’asseoir, venir lorsqu’on l’appelle, et rester en position assise ou couchée. Un bon chien novice est entraîné pour avoir toutes les qualités et compétences d’un animal de compagnie bien élevé avec un comportement agréable.
La classe ouverte : En plus des exercices de la classe novice, on ajoute les rapports et les sauts. Lors des assis et des couchés prolongés, le manieur doit être hors de vue pour quelques minutes, ou le manieur peut rester dans l’enceinte et demander au chien d’effectuer une routine comportant des changements de positions.

La classe utilité : Ce niveau ajoute la détection au flair (trouver un article sur lequel le manieur a mis son odeur), les exercices sur signaux, et les sauts dirigés.
Une des récompenses les plus convoitées en obéissance est le plus haut pointage du concours. Pour l’obtenir, un chien doit avoir un pointage plus élevé que tous les autres chiens en compétition le même jour dans toutes les classes d’utilité, ouvertes, et novices A et B.
Hommage au Top Dog canadien en obéissance
En 1974, les chiens d’obéissance ont été accueillis dans la famille des Top Dog avec un système de pointages créé par la juge, auteur et compétitrice en obéissance, Betty McHugh. Les points sont basés sur le pointage obtenu chaque fois qu’un chien se qualifie en classe ouverte et utilité. Les Top Dog sont classés selon les cinq premiers de chaque race, les dix premiers de chaque groupe et les dix premiers de toutes les races. Le Club Canin Canadien est fier des innombrables équipes chiens et manieurs partout au pays qui ne ménagent aucun effort pour améliorer leurs compétences en vue d’obtenir un titre Top Dog du CCC.
L’entraînement et la compétition avec un chien en obéissance est un parcours personnel. Keltie Lang vient de se joindre aux rangs des Top 10. « Le rapport entre le chien et le manieur m’ont initialement attirée vers ce sport, dit-elle. C’est aussi ce qui me garde motivée et impliquée. J’apprécie tout autant l’aspect compétitif, et c’est un véritable plaisir de travailler pour atteindre le meilleur de soi-même, et réussir! »
Découvrez qui pourra se vanter d’être
un Top Dog en obéissance du CCC, et plus encore, le lundi 19 février. Nous tenons à remercier le commanditaire de nos
Top Dog du CCC,
PurinaMD Pro PlanMD.
Que la meilleure
équipe gagne!